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CONCOURS  NATIONAUX ET INTERNATIONAUX

FETES DU TIR

 

Le développement du tir amené naturellement à la mise en place d'un concours national. Le premier, à l'initiative de la Ligue des Patriotes, avec le concours des Sociétés de Tir de France s'est déroulé à Paris, au polygone de Vincennes en 1884.

En 1886, les Sociétés de Tir de France deviennent l'Union des Sociétés de Tir de France. L'un de ses buts est d'organiser les concours nationaux. Dans ses délibérations, lors de l'assemblée générale, elle attribue aux sociétés et villes candidates l'organisation de cette compétition.

A compter de 1900, et l'exposition universelle de Paris, ce concours devient international, par l'invitation amicale de délégations étrangères à y participer.

L'USTF institue à partir de 1901 une Fête Annuelle de Tir. Le but est d'instituer chaque année une grande manifestation de tir. Sans doute est il l'envie de démocratiser l'aspect compétition du tir en faisant participer un plus grand nombre dans des matchs attractifs en marge des grands championnats. Rassembler le peuple dans une fête sportive à connotation patriotique ? 

La fête de tir devait accueillir dans son programme les épreuves finales des championnats de France ainsi que trois concours par équipes réservés aux sociétés de tir qui désiraient s'inscrire:

-un concours à l'arme nationale.

-un concours au revolver d'ordonnance.

-un concours au tir réduit à l'arme nationale.

Dans les faits, pour ce qui est du calendrier, il en fut autrement. L'intérêt de la fête unique, son impact auprès des pouvoirs publics et de la population s'imposent. Si bien que  le principe de la fête unique fut seul maintenu. Les fêtes précédentes furent assimilées à des concours nationaux et le concours de Paris en 1905 se vit attribué le numéro 12, permettant de recoller à la chronologie précédente.

Après 1914, et l'interruption des concours due à la Grande Guerre, on ne trouve plus trace de la fête de tir. Les concours nationaux continuent....

 

Dans le tableau qui suit, subsistent des trous. ils seront comblés au fur et à mesure des informations qui me parviendront. Je me suis volontairement limité aux cinquante premières années de l'Union.

Viendront s'ajouter, lorsque le temps me le permettra, des informations propres à chaque concours annuels telles que dates, médailles, documents etc... Patience ...

 

ANNEES VILLE N° CONCOURS N° FETE
1884 PARIS 1  
1885 PARIS 2  
1889 PARIS 3  
1891 LYON 4  
1896 PARIS - MAISONS-LAFFITTE 5  
1899 MARSEILLE 6  
1900 PARIS 7  
1901 RENNES   1
1902 ROUEN   2
1903 MACON   3
1904 LYON 8 4
1905 PARIS - MAISONS-LAFFITTE 12 5
1906 NANCY 13 6
1907 PAU 14 7
1908 REIMS 15 8
1909 LE MANS 16 9
1910 ROUBAIX 17 10
1911 GRENOBLE 18 11
1912 BAYONNE - BIARRITZ 19 12
1913 RENNES 20 13
1914 ROUEN 21 14
1915 Pas de concours, guerre    
1916 Pas de concours, guerre    
1917 Pas de concours, guerre    
1918 Pas de concours, guerre    
1919 PARIS - MAISONS-LAFFITTE 22  
1920 RENNES 23  
1921 LYON 24  
1922 MARSEILLE 25  
1923 BELFORT 26  
1924 REIMS 27  
1925 TOURCOING 28  
1926 MACON 29  
1927 ROUEN 30  
1928 PARIS - MAISONS-LAFFITTE 31  
1929 LYON 32  
1930 PARIS - MAISONS-LAFFITTE 33  
1931 ROUEN 34  
1932 VERSAILLES 35  
1933 REIMS 36  
1934 VERSAILLES 37  
1935 ? REIMS ? ?  
1936 ? ?  

 

 

ORGANISATION DU PREMIER MATCH INTERNATIONAL DE TIR

-  LYON 1897 -

 

Le 17 décembre 1896, la Société de Tir de Lyon se trouve en pleine préparation de son grand concours de tir des « Noces d’argent ». Il doit avoir lieu en mai 1897 et  marquera les 25 ans de la société. Mr François Monod, vice président, reçoit ce jour là, d’Amsterdam, la lettre suivante :

 

Cher Monsieur ;

Ayant reçu votre lettre du 21 novembre, j’ai communiqué à mes amis tireurs le charmant programme du concours prochain.

Il n’y a qu’une chose que nous regrettons, c’est qu’il n’y ait pas une sérieuse épreuve pour constater quel pays est le plus fort dans une longue série fixe en trois positions.

Ne pourriez vous organiser une catégorie où chaque pays devrait concourir le même jour (par exemple le 26 mai) avec 5 tireurs, qui tireraient chacun 50 balles debout, 50 à genou et 50 couché ?

Probablement, vous aurez cinq pays concurrents : France, Suisse, Italie, Belgique et Hollande.

Par cette catégorie, votre concours aura un vrai cachet international, et si vous en parlez d’avance dans les gazettes, toute l’Europe s’intéressera à ce qui se passera à Lyon le 26 mai.

…..il faudra réserver environ 13 cibles à 200 mètres pour ce jour, ce qui vous donnera peut être une perte dans les recettes du tir. C’est pour cela que nous osons vous offrir……….la somme de 1000 francs pour couvrir les frais de votre Société.

Etc, etc, etc…..

                                                                                                              H. Sillem

 

La fin du XIX° et le début du XX° siècle ont connu un développement important du tir, pour des raisons sportives mais surtout sous l’impulsion d’un patriotisme grandissant. Partout en France, de très nombreux concours sont organisés par des sociétés de tir de toutes importances et des invitations à y participer sont envoyées aux sociétés voisines ou même plus lointaines. De grands clubs, siégeant souvent dans des villes d’importance, lancent même leurs invitations au-delà des frontières et donnent ainsi à ces manifestations  sportives, nommés « Concours Internationaux », un certain prestige. C’est dans cette optique que la Société de tir de Lyon a convié, entre autres, les tireurs de Hollande. Ces rencontres ne sont internationales que par la participation à titre individuel de tireurs étrangers, voire d’équipes d’une même société de tir d’un autre pays. Cette dimension consistant à se faire rencontrer des nations entre elles par le biais d’une équipe n’a jamais été envisagée. Et cette idée vient de voir le jour en Hollande.

Mais revenons à l’histoire…..

 

Cette proposition est présentée au Conseil d’Administration de la Société de Tir de Lyon le 22 décembre. Le Conseil accepte à l’unanimité le principe de ce concours et charge Mr Monod de remercier Mr Sillem. Ce qui fut fait en ces termes :

Cher Monsieur,

Tout d’abord, merci pour votre proposition et pour l’offre gracieuse qui l’accompagne. L’une et l’autre nous on vivement touchés.

Hier, en séance du comité directeur, nous avons, à l’unanimité, adopté le principe, sous la réserve de prendre, avant toute décision définitive, l’avis des tireurs des autres pays.

…………………….

Voici en attendant, quelques une des opinions qui se sont fait connaitre hier soir à la séance :

On parait disposé à fixer 120 balles par tireur etc..etc…(la lettre indiquait les conditions générales)

Ce concours pourrait s’appeler « premier match international ». Le mot premier indiquerait que le match doit être continué les années suivantes et, de fait, on pourrait le renouveler dans les autres pays à l’occasion  des concours nationaux.

Enfin, du point de vue des armes, on parait assez disposé à accepter l’arme réglementaire de chaque pays avec munition réglementaire également, sous réserve  de voir si cette condition du match n’entrainerait pas des difficultés, au double point de vue de la libre circulation d’abord et du contrôle ensuite des armes et munitions. Car alors, ne faudrait il pas s’assurer que tout est bien réglementaire pour chaque pays engagé.

 

 

                                                                                                              F. Monod

 

Pour connaitre donc l’avis des autres pays, le 28 décembre, Mr Monod envoie un courrier à :

-Mr le Colonel Thélin (Suisse),

-Mr Vanden Branden (Belgique),

-Mr le baron de Messing (Autriche),

-Mr Cirillo Cerutti (Itatie),

-Mr le Dr Vorslund-Kjoer (Danemark).

Courrier relatant la proposition des « Tireurs  Hollandais » et donnant les premières informations sur le déroulement possible du match. Il leur demande de se prononcer dès à présent sur le principe même du match et sur  leur présence éventuelle. Il rappelle que le comité d’organisation de Lyon est décidé à mettre en place ce concours international que si la consultation des tireurs étrangers est favorable.

Et d’ajouter :

Nous y voyons un nouveau trait d’union, un nouveau lien de bonne et saine émulation entre les tireurs de diverses nationalités ; et nous nous proposons de demander, si le match a lieu, que cette première rencontre internationale ait des lendemains dans les pays qui préparent en ce moment des tirs fédéraux ou nationaux.

Les réponses ne tardent pas à venir mais ne sont pas fermes et définitives, loin s’en faut.

Mr le colonel Thélin, président de la Société Suisse des Carabiniers, répond que la question serait soumise à la prochaine réunion du Comité central.

Mr Vanden Branden met le Comité de Lyon en rapport avec l’Union Générale des Tireurs Belges.

Mr le baron De Messing se propose de faire connaitre le projet à la Fédération Autrichienne.

Mr le Dr Vorslund-Kjoer laisse entendre l’impossibilité des tireurs danois, ceux-ci ne pratiquant guère que le tir debout.

Mr Cerutti est enthousiaste, promet un courrier prochain après s’être enquit des avis des tireurs italiens. Il souhaite toutefois que chaque pays soit représenté par plus de 5 tireurs. Entre 8 et 12 propose t il. Mais surtout, il songe à l’année suivante :

…….je souhaite de toute mes forces que vous puissiez réussir à bien organiser la première réunion à Lyon, m’engageant de mon coté à proposer la chose et la défendre de vive voix  dans le Comité pour le concours de Turin 1898, duquel je fais partie.

 

Après quelques échanges de correspondances avec la Hollande et l’Italie, et avec l’accord de tous les intéressés,  les bases précises de ce match sont désormais posées dans ces conditions :

-une équipe de 5 tireurs par nation ;

-distance 300 mètres.

-120 balles (40 balles par position : debout, genou, couché).

-armes libres à visée découverte et guidon non limé.

-cible de 1 mètre de diamètre comportant 5 zones de 20 cm et un visuel noir de 0.60 m.

 

Avant la rédaction d’un règlement définitif, ces données sont portées officiellement à la connaissance des pays invités le 20 janvier 1897, ainsi qu’au président de la « National Rifle Association » d’Angleterre, le chevalier Waldegrave. Celui-ci répond, par la plume de son secrétaire, Mr Mackinson : …….Sa Seigneurie me charge de vous informer que le conseil de notre association n’a pas la possibilité d’organiser une délégation pouvant représenter le pays ; nous sommes donc, avec regret, dans la nécessité de décliner votre offre courtoise.

Mais, fin janvier, une nouvelle autant inattendue que regrettable arrive de Suisse et est adressée à Mr Paul Harent, président de la Société de tir de Lyon.

 

Monsieur le président,

 

……..J’ai soumis votre proposition à notre Comité central, réuni à Zurich les 15 et 26 courant. Il l’a discutée en cherchant une solution répondant à vos aimables attentions vis- à vis de nos tireurs. Le Comité central s’est trouvé en présence d’une décision, prise l’année dernière, ensuite de laquelle la Société suisse des Carabiniers renonce pour l’avenir de se faire représenter officiellement dans les tirs nationaux et internationaux des pays voisins, afin de vouer avant tout son activité et ses ressources à son développement intérieur.

Notre Comité central a estimé que, si la Société suisse des Carabiniers se faisait représenter au match international, ce serait une manifestation officielle en contradiction avec la décision prise, et il a dû bien à regret y renoncer.

Par contre, nous sommes convaincus qu’un grand nombre de nos tireurs prendront part à votre concours, etc..

                                                                                                                                                          

                                                                                         M. Thélin

 

A ce moment, les acceptations probables sont : la France, la Hollande, l’Italie et la Belgique.

Mais le courrier du colonel Thélin, dont nous venons de prendre connaissance, apporte aux organisateurs une grosse déception, la participation des tireurs suisses paraissant indispensable à la réussite du match.

Il est répondu à Mr Thélin que, si la Société suisse des Carabiniers ne peut officiellement se faire représenter au premier match  international, le Comité espère que les tireurs suisses, officieusement, ne manqueront pas de relever le défi et formeront une équipe.

Comme pour conforter cet espoir, Mr le colonel Coutau, président des Exercices Réunis de l’Arquebuse et de la Navigation, à Genève, est contacté. Dans sa lettre du 28 février, Mr Harent, explique la situation, déplore mais comprend la position de la Société suisse des carabiniers et propose :

…….Nous vous soumettons ces pièces afin que votre Comité puisse se prononcer en connaissance de cause ; et nous avons l’honneur  de solliciter votre belle Société, qui a toujours marché à l’avant-garde de tout ce qui s’intéresse au tir, la désignation de cinq tireurs suisses pour relever le défi porté par nos camarades de Hollande. Etc, etc ….

Le 4 mars, réponse de Mr le colonel Coutau. C’est un refus poli, mais un refus :

……..Nous estimons devoir respecter, d’une manière absolue, les décisions de la Société suisse des carabiniers……..soyez certain, Mr le Président que nos tireurs genevois se rendront nombreux à Lyon pour resserrer les liens d’amitié qui nous unissent.

Oui, mais ces tireurs suisses, pour nombreux qu’ils viennent à Lyon, y seront à titre individuel et ne formeront pas une équipe.

Pendant ce temps, Mr Monod soumet, le 4 mars 1897, le règlement définitif du match international au Conseil d’administration de la Société de tir de Lyon. Il est adopté et publié dans le Tir National, organe de l’Union des Sociétés de Tir de France.

Il faut songer maintenant à désigner les tireurs qui porteront les couleurs de la France dans ce premier match international de tir. C’est tout naturellement que l’on se tourne vers l’Union des Sociétés de Tir de France, instance fédératrice et représentative du tir dans notre pays depuis 1886. Mr Harent à Mr Daniel Mérillon, président de l’USTF :

Nous venons demander à l’Union de vouloir bien désigner les cinq tireurs qui seront appelés à représenter la France dans ce premier tournoi entre pays voisins et amis. Nous vous demandons également de vouloir bien désigner un délégué chargé de représenter notre pays au sein de la commission internationale, qui siègera au stand le jour du match et se prononcera sans appel sur tous les cas non prévus au règlement.

L’Union des Sociétés de Tir de France prend aussitôt les dispositions nécessaires pour désigner les matcheurs : à bulletin secret par 79 votants sur 119 électeurs. Elle offrit également une médaille d’or et quatre d’argent pour ce concours.

Les tireurs désignés par l’Union sont :

-Maurice Lecoq

-Maxime Lardin

-Alphonse Violet

-Léon Moreaux

-Auguste Cavadini

 

Mr Mérillon, soucieux de l’organisation des matchs futurs, dans sa correspondance avec Lyon, juge à propos de poser quelques bases à cet égard. Il soumet,  le 10 mars, cette question :

Il me parait que, dans toutes ces questions internationales, c’est bien l’Union, reconnue par l’Etat et connue des étrangers, qui représente le Tir Français. C’est l’unité indispensable à sauvegarder dans l’avenir.

N’est ce pas votre avis ?

Bien sur, cette façon de voir les choses va de soi, ne souffre de contestations et dès le deuxième match, l’Union prendra en main, définitivement, la responsabilité de ces concours, en ce qui concerne la France.

Et que devient la participation suisse ?

A la suite du refus de Mr le colonel Coutau, compréhensible et justifié, Mr Monod ne s’avoue pas vaincu et fait une nouvelle tentative pour décider les Suisses à former, d’une manière ou d’une autre, une équipe. Ce premier match international se doit d’être réussi et pour cela doit accueillir les meilleurs tireurs qui soient, et les Suisses en font partie, sans conteste.

Il s’adresse donc à Mr Frank Jullien, de Genève, un vieil ami de la Société de tir de Lyon. Celui-ci s’assure des soutiens à Genève puis rencontre à La Chaux de Fonds Mr Louis-Marc Richardet, qu’il décide à former le groupe suisse.

Le 14 mars, Mr Monod écrit à Mr Richardet :

… …..Nous vous remercions de tout cœur de cette nouvelle marque de sympathie donnée par vous à notre Société, et nous vous savons gré de vouloir bien intervenir dans cette question où l’initiative individuelle peut aboutir plus aisément que l’initiative officielle.

…. ..Nous avons la ferme conviction que vos efforts seront couronnés de succès et que vous pourrez, avant le 15 mai, dernier délai, nous adresser l’adhésion officielle des tireurs suisses disposés à relever le défi porté par nos camarades hollandais.

Ces efforts sont en effet couronnés de succès : une équipe de tireurs est recruté dans la Suisse Romande et sera présente à Lyon.

Courant  mars, les nations potentiellement acquises à ce premier match international sont la France, la Hollande, l’Italie, la Belgique et la Suisse.

Le 15 mars, et sur la demande de Daniel Mérillon, président de l’USTF, le Comité du Concours décide d’inviter également les tireurs suédois et norvégiens.

En avril et mai, arrivent successivement les adhésions officielles attendues de la Hollande, la France, l’Italie et la Suisse. La Hollande, par la même occasion, dans son courrier adressé par Mr W. Van Waning, président des tireurs hollandais, pose sa candidature pour l’organisation du deuxième match de 1898. Ce qui, avec celle très probable de l’Italie est de bons augures pour la pérennité de cet événement.

Le 8 mai, la Belgique annonce son désistement pour causes de fermeture du Stand National depuis huit mois, de l’exposition internationale de Bruxelles qui s’ouvre en mai ainsi que le manque d’entrainement. Mais, au dernier moment, arrive l’inscription très opportune des tireurs norvégiens.

 

Le premier match international de tir va pouvoir se dérouler.

 

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Le match suivant eut lieu à Turin et ce concours international fut reconduit d’année en année. Son règlement évolua. Le cercle des nations s’agrandit au-delà de l’Europe. Le pistolet fit son apparition. A l’issue de chaque concours, une commission comprenant des représentants de chaque pays se réunissait afin de désigner le pays organisateur du match de l’année suivante, et de prendre orientations et décisions concernant le règlement, les armes autorisées, l’organisation des tirs, leur contrôle, les litiges, etc…

Lors de la réunion de la commission, à la suite du match de 1906, il fut discuté la mise en place d’un comité international permanent composée d’un délégué de chaque pays où un match à eu lieu. Mr Daniel Mérillon, président de l’Union des Sociétés de Tir de France, fut nommé à la tête de ce comité.

L’année suivante, le 17 juillet 1907, la réunion des délégués aboutit au vote des statuts  de l’Union Internationale des Fédérations et Associations nationales de Tir (qui devint l’U.I.T). Mr Mérillon  en fut le premier président.

 

 

CONDITIONS DE TIR

 

ARMES : libres, à pointage découvert.

DISTANCE : 300 mètres.

CIBLE : blanche, de 1 mètre de diamètre, divisée en cinq cercles concentriques numérotés de 1 à 5 points. Visuel noir de 60 centimètres.

TIREURS : 5 par nation.

BALLES : 120 par tireur (40 debout, 40 à genou, 40 couché). 5 balles d’essai dans chaque position.

 

CLASSEMENT : pour chaque tireur et pour chaque position, multiplication des points faits par les balles mises en cible et division par le nombre de coups tirés (barrage de Lyon).

Addition des trois positions pour établir le résultat du tireur.

Addition des cinq résultats pour obtenir le classement de la nation.                   

 

 

 

 Cette médaille a été frappée en or (3 ex.), argent (23 ex.), bronze (5 ex.) et cuivre (20 ex.).

Les coins sont déposés au musée de Lyon

Ici : médaille cuivre (32 mm)

 

 

CLASSEMENT DES NATIONS

LYON 1897

 

TIREURS

DEBOUT

GENOU

COUCHE

TOTAL

SUISSE             2310.04

 

Jullien frank

Ehrensperer Charles

Hirschy Alcide

Luthi Frédéric

Richardet Louis-Marc

 

 

159

147.22

124.45

140

128

 

 

170

161

165

161

157

 

 

172

163

165

141.37

156

 

 

501

471.22

454.45

442.37

441

NORVEGE       2248.62

 

Oestmo Ole

Skoftestad Henri

Jensen Johan

Frydenlund Ole

Larsen Ferdinand

 

 

161

153

153

145

152

 

 

156

150

141

146

131.62

 

 

167

145

153

152

143

 

 

484

448

447

443

426.62

FRANCE          2206.62

 

Lecoq Maurice

Lardin Maxime

Violet Alphonse

Moreaux Léon

Cavadini Auguste

 

 

139

151

145

131.62

141

 

 

155

145

146

145

142

 

 

158

151

154

159

144

 

 

452

447

445

435.62

427

HOLLANDE    2160.31

 

Sillem Henri

Ravenswaay Maximilien

Koster Gustave

De Block Rémi

Van der Weyden J.B.C.

 

 

157

146

143

139

139.42

 

 

161.85

160

121.60

142.35

125.77

 

 

150

153

161

129.67

130.65

 

 

468.85

459

425.60

411.02

395.84

ITALIE             2134.35

 

Ghisler Enrico

Gierleri Ernesto

Parato Ernesto

Cerutti Cirillo

Vittonatti Pasquale

 

 

111

125.40

120.90

126.75

108.30

 

 

161

151

155

144

150

 

 

169

159

150

151

152

 

 

441

435.40

425.90

421.75

410.30

 

Mr Jullien F.  fut désigné champion du monde et un prix fut donné au meilleur tireur dans chaque position.

 

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